19 octobre 2011

La raison a ses raisons, qu'un cœur ne puisse ignorer.



Jusqu'à ce samedi 15 octobre 2011, je vivais avec ce sentiment ambivalent que la vie est injuste, certes, mais qu'elle sert les intérêts de ceux auxquels elle réserve ses souffrances.

J'ai désormais l'air bien triste, mais j'ai le cœur léger. J'ai appris que la vie est injuste, et lâche qui plus est. Qu'elle vous prend sans le dire votre plus grande fierté, et qu'elle vide de sens tout ce que vous pensiez. J'ai appris que de l'Amour, et de la peine cumulés, tout joue pour la seconde, plutôt que le premier.
Je me retire de sa vie comme j'y suis entré: lentement, sans le dire, le cœur tout chamboulé. C'était notre Histoire, ce sera notre Passé. C'était notre plus grand bonheur, et voilà qu'on échappe à la perpétuité.

Je ne sais quoi penser. Ma confusion est éclatante. Encore hier tes yeux me m'apostrophaient; quand d'un clignement succint leur reconnaissance m'appelait.
Au dehors: regard altier, sourire bien disposé.
Au dedans: âme dévastée, réflexions erronées.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une vie toute de sens vêtue,
Vécue comme une transe au temps distendu
Si la dévêt, crois ne plus la voire : comme docile proie qui ne se laisse avoir.
Une transe en Sépia aux milles parfums du monde, Encensée par un prêtre et rythmée par le Gong
Peines et joies confondues,
Rires et larmes sur visage fendu,
Reines et Rois au Grand Maître rendus
Le Gong retentira par trois fois, la couleur enfin sera, et au présent, enfin, peine et amour ne seront plus que Toi.

(Ce blog me donne une furieuse envie d'écrire, Merci "En Dix grès Cillons" ;) )
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Chronique tarabiscotée d'un citoyen en devenir (Pensez à nourrir les poissons)