4 novembre 2013

Montréal : approches historique, urbanistique et institutionnelle

Vue sur Montréal depuis le versant Est du Mont Royal



 Pour le petit européen que je suis, débarquer dans une ville américaine constitue un véritable bouleversement urbanistique et géographique. Bien qu'elle soit la plus européenne des villes nord-américaines, le développement "tardif" de Montréal lui confère les traits urbanistiques dominant des villes d'Amérique du Nord.




Ville "récente" à nos yeux, exonérée de la pesanteur de l'urbanisme millénaire qui caractérise les vieilles villes européennes, l'agglomération de Montréal (en vert sur l'infographie ci-dessus) s'étend sur environ 500 km² répartis entre l'île de Montréal et l'île Bizard attenante à l'Est. Ce territoire, qui correspond peu ou proue à celui de la Ville de Montréal, comptait 1,9 millions d'habitants en 2009 pour une densité de population de 3810 habitants au kilomètre carré. Nous retiendrons ce territoire pour évoquer le centre de l'espace métropolitain, l'espace de constitution historique de la ville de Montréal entendue au sens large.
Il nous faudra par ailleurs nous intéresser, dans un second temps, à l'espace métropolitain de Montréal, lequel constitue le territoire de référence du développement économique et du dynamisme de la région de Montréal.

Pour initier cette série d'articles sur la géographie urbaine montréalaise et l'organisation institutionnel et politique des différents territoires métropolitains, nous opterons dans un premier temps pour une mise en perspectives historique. Celle-ci nous permettra par la suite de mieux distinguer les caractéristiques propres aux villes américaines, puis, dans un souci de pédagogie, nous nous appliquerons à adopter une démarche comparative, notamment par la mise en perspective de ces territoires avec les espaces politiques et institutionnels qui régissent l'organisation territoriale de la ville de Lyon.

  • [HISTOIRE] L'expansion récente d'une ville séculaire 
  • [URBANISME]Le quadrillage urbain comme logique d'organisation spatiale
  • [POLITIQUE URBAINE/GEOGRAPHIE] Formes urbaines et métropolisation: une approche comparative entre Lyon & Montréal


18 novembre 2012

[Vidéo] Manifestation contre le mariage homosexuel à Lyon

La démonstration de force des jeunes nationalistes que les grands médias n'ont pas voulu voir



    Samedi 17 Novembre 2012 avait lieu, dans toute la France, des manifestations d'opposition au projet de loi sur le mariage des couples homosexuels.



    A Lyon, ils étaient 22.000 à défiler entre Place Bellecour et la Place des Terreaux. Si les grands médias ont largement couvert la manifestation, ils semblent qu'ils aient omis d'évoquer la démonstration de force opérée par les nationalistes lyonnais (Jeunesses Nationalistes, Le Bloc notamment), menés par leur leader et conseiller régional Alexandre GABRIAC, qui avait par ailleurs annoncé sa présence en début d'après-midi sur Twitter.



    Si TF1 et France 2 font subtilement l'impasse sur l'évènement dans leurs éditions de 20h du samedi 17 Novembre, France 3 Rhône-Alpes revient rapidement dessus dans son édition de 19h.


    Le traitement médiatique opéré par ces grands médias mainstream témoigne au mieux de graves manquements au devoir d'information des journalistes, au pire à une malsaine complicité.
Et pour cause, s'il était effectivement essentiel de distinguer le cortège d'opposants mobilisés contre le mariage homosexuel des quelques dizaines de militants d'extrême droite venus instrumentaliser la manifestation, quelques dizaines de secondes de pédagogie auraient suffit à dissiper toute confusion.
    L'omerta pratiquée contre ces militants contribue à entretenir le flou qui règne dans la population à propos de ces groupuscules d'extrême droite et de leurs pratiques et prive les citoyens d'une connaissance objective des reconfigurations de l'espace politique à l’œuvre au niveau local à Lyon, et plus largement en France et en Europe.

    Sur leur site internet, les Jeunes Nationalistes reviennent sur l'évènement.

[MAJ-20/11/2012] Retrait des références aux "identitaires", les militants présents se présentant comme "nationalistes" issus de l’œuvre Française et des Jeunesses Nationalistes, qui n'ont pas la même ligne politique que le mouvement récemment constitué en parti politique Génération Identitaire.

Chronique tarabiscotée d'un citoyen en devenir (Pensez à nourrir les poissons)